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Café à volonté et chaleur humaine même en zone rouge

équipe Marelle 2020
équipe Marelle 2020
Louis-Philippe Messier 24 HEURES/AGENCE QMI.
22 octobre 2020 23H55 MISE À JOUR 22 octobre 2020 23H55

La relative désaffection du centre-ville et la fermeture des cafés en zone rouge ont dirigé vers les espaces de travail partagés de nouveaux travailleurs autonomes et des étudiants qui, excédés de demeurer enfermés chez eux, choisissent d’y louer une place un jour, une semaine ou un mois.

Coordonnatrice aux événements du Bureau du Quartier, un espace de travail partagé d’Hochelaga-Maisonneuve, Marie-Josée Condrain s’assure que la cafetière demeure toujours pleine. Chacun des travailleurs installés ici (il y en avait 10 pendant la visite du «24 heures») peut boire du café à volonté, moyennant un tarif de 15 $ par jour ou 10 $ la demi-journée.

« Nous sommes tenus de fonctionner à seulement 25 % de notre capacité normale de 50», a expliqué Mme Condrain

«J’ai besoin d’être dans un endroit où d’autres personnes travaillent en même temps que moi parce que, seul chez moi, je n’y arrive pas», a confié Guillaume Lamy, animateur de l’émission de télévision littéraire «Le grand chapitre» chez Savoir Média. Depuis que les cafés où il avait ses habitudes ont été contraints de verrouiller leurs salles à manger, M. Lamy s’installe tous les après-midis au Bureau du Quartier.

Francis Gosselin
Sur cette photo: Francis Gosselin dans son bureau du Local 102, à l’angle de Coloniale et Elmire.

De manière à garder une distance sécuritaire entre ses travailleuses, qui auraient été trop nombreuses dans son local principal, la coopérative des Couturières POP y a installé temporairement un atelier supplémentaire.

Vivant

La pandémie semble bien réussir à un bureau de travail partagé encore méconnu, le Local 102, dans le Mile-End, où 19 des 25 places disponibles sont louées. «Plusieurs des locataires sont si peu souvent ici que l’on est rarement plus de quatre ou cinq en même temps», a raconté le propriétaire Francis Gosselin, un économiste-conseil qui a racheté et réaménagé cet ancien local de l’explorateur Bernard Voyer, à l’angle d’Elmire et Coloniale.

équipe marelle 2020

La relative désaffection du centre-ville et la fermeture des cafés en zone rouge ont dirigé vers les espaces de travail partagés de nouveaux travailleurs autonomes et des étudiants qui, excédés de demeurer enfermés chez eux, choisissent d’y louer une place un jour, une semaine ou un mois. Sur cette photo: Employées de l’agence de communication Marelle, Elizabeth Fortin (en avant-plan) et Corinne Turgy (à gauche) travaillent au Local 102 non loin du bureau vitré de leur patronne Marilyne Lévesque. Les bouviers bernois du bureau réclament parfois de l’attention.

Pendant la fermeture totale des bureaux lors du premier confinement, Marilyne Lévesque, qui dirige sa boîte de communication et de relations publiques Marelle, a continué de payer son espace au Local 102 afin d’y revenir dès la réouverture.

«J’habite à quelques minutes à pied, je laisse mes employés libres de venir ici ou de télétravailler, mais c’est plus convivial en personne», a dit celle qui loge son entreprise ici depuis 2019. «Non seulement ça me coûte moins cher que si je louais un local pour ma seule compagnie, mais il y a des gens intéressants à rencontrer ici», a-t-elle ajouté.

Fidélité incertaine

«Nous avons quelques travailleurs autonomes qui viennent chez nous depuis qu’ils ne peuvent plus s’installer dans les cafés, mais ce n’est pas certain qu’ils demeureront lorsque les cafés rouvriront, parce que les habitudes sont tenaces», a dit Cendrine Lévesque, coordonnatrice chez ECTO, un espace de travail partagé situé sur le Plateau-Mont-Royal.

Selon Cendrine Lévesque, même si travailler dans les cafés finit par coûter plus cher qu’un espace de travail partagé, les gens ne s’en rendent pas forcément compte au fur de leurs petites dépenses. «Le « coworking » implique un certain engagement et un investissement qui rebutent plusieurs», a-t-elle expliqué. Ces bureaux, où cohabitent un grand nombre de professions différentes, finissent par abriter de petites communautés. Par ailleurs, ECTO organise chaque jeudi midi une «soupe collective» cuisinée par ses membres tenus d’apporter chacun un légume.

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